Justice : la défense en péril
Pleine
et entière victoire
L’arrêt de la Cour d’appel de Versailles en trois mots, consacre la honte du conseil de l’Ordre de Paris :
"Infirme la décision déférée."
En trois mots secs et incontournables, le 23 juin 2004 la Cour d'Appel de
Versailles a mis un terme à la pratique dictatoriale et arbitraire de l'Ordre
des avocats de Paris, qui n'ayant pu obtenir l'internement psychiatrique d'un
avocat, avait manigancé de le radier pour des motifs fallacieux.
Ces hommes de réseaux s'élisent entre eux et veillent à ce qu'aucun
intrus ne puisse s'introduire dans le troupeau.
Mais la loi a changée et son pouvoir s'effiloche. Ainsi le principe scandaleux "
du visa préalable" a été balayé à deux reprises par les cours d'Appel
de Paris et de Versailles, mais l'Ordre de Paris dissimule es décisions
et continue à s'imposer juge de l'opportunité des poursuites engagées contre
ceux qu'il est officiellement en charge de protéger, et dans les faits,
maintient dans le goulag sous contrôle.
Que la démocratie s'installe et aussitôt l'Ordre des avocats de Paris institue
de nouvelles règles électorales qui tiennent aux principes de la dénonciation
et qui bafouent les règles de la présomption d'innocence.
L'Ordre des avocats de Paris est un repaire d'hommes de modèle vichyste, chargé
de maintenir l'ordre au sein du barreau de Paris, pour imposer la pensée unique
et faire régner la terreur, afin que certains membres ne perdent pas les pouvoirs
qu'ils se sont injustement attribués.
Ll'Ordre à qui l'on demande maintenant des comptes et la réparation du préjudice
qui l'a causé, se drape dans sa robe de justice ordinale, pour se dire
irresponsable, quoique juge et partie, de sorte qu'il se vante de pouvoir user
d'abus avec la certitude de l'impunité.
Or il est cependant impossible de
faire l’impasse sur :
18 mois d'exclusion professionnelle et de déshonneur.
un cabinet laminé
une
absence de revenus qui se prolonge dans le temps au fils des années"
C'est la prochaine étape : obtenir que des juges qui commettent de graves
fautes dommageables pour les citoyens, puissent être déclarés responsables et
contraints d'indemniser leurs victimes. ( à l'instar de l'affaire d'Outreau).
La seule réponse de l'Ordre des avocats de Paris, donc des représentants des défenseurs
du peuple de France, est de dire : "vous ne pouvez rien contre nous,
puisque nous sommes juges. Passez votre chemin!"