L'Ordre des avocats de Paris marque clairement vers qui penche sa préférence.
Dans la décision du 17 décembre 2002 qui radie Monsieur Bernard MERY :
page 11 : Il est reproché à Monsieur Bernard MERY : "Le recours systématique aux accusations d'appartenance à un réseau et singulièrement à la franc-maçonnerie, aux propos insultants, injurieux, déplacés et excessifs.
page 22 : Il est reproché à Monsieur Bernard MERY : "son propos est de dénoncer l'appartenance des magistrats en cause à la franc-maçonnerie et les liens secrets qu'ils entretiendraient de ce fait avec les experts, auxiliaires de justice ou parties, membre du même "réseau", ces dernières se trouvant de ce fait favoirisées, au mépris de la justice... Usant de la calomnie mais aussi de l'injure et de l'invective"
page 22 : "Monsieur Bernard MERY mène un combat idéologique qui lui est personnel, combat qu'il revendique d'ailleurs puisqu'il en a fait le sujet de son ouvrage "les nouveaux parrains" comme le thème de l'entretien qu'il a accordé au journal "Liberté d'expression" publié sous le titre "Qu'en est-il de la franc-maçonneire dans nos palais de justice ?"
Pour l'Ordre des avocats il résulte de ce combat contre la franc-maçonnerie "un comportement systématique de M. Bernard MERY, fait d'outrance, de discourtoisie, d'indélicatesse et de désinvolture, qui jette le discrédit sur l'institution judiciaire est indigne d'un avocat, donnant aux faits un caractère de particulière gravité."