Condamnation pour outrage à
magistrat
le 1er avril 2004
La justice s'est empêtrée les pattes dans sa volonté
d'internement de l'avocat.
Elle n'a pas réussi.
Les deux expertises ont été jetées à la poubelle.
Restez le procès avec l'alternative suivante : soit l'avocat était relaxé
mais alors les juges étaient renvoyés en correctionnelle pour dénonciation
calomnieuse et menace à avocat, soit on condamnait Bernard Méry. La deuxième
solution a été choisie, à une date dont on peut douter du sérieux puisque
les motifs ressemblent fort à un poisson... d'avril.
Le tribunal était coincé par l'immunité attachée aux actes produits devant
les tribunaux, qu'à cela ne tienne, il a suffit qu'il dise que des conclusions
régulièrement déposées et tamponnées par un greffier, n'étaient toujours
pas produites devant un tribunal si cette production n'était pas concomitante
avec la plaidoirie.
La 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris constatant que les
conclusions étaient arrivées en priorité à une audience de procédure, elle considéra
que les conclusions n'avaient toujours pas été déposées, cela a suffit
pour des vice-présidents du tribunal pour sauver leur collègue également
vice-présidente.
Décidément la justice française ne cessera jamais de nous amuser ni de se
ridiculiser.